« Sud Ouest » résume pour vous cinq chiffres clés pour comprendre les enjeux mis en avant cette année.
1 - Deux à trois millions de vies sauvées
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), citée par l’agence régionale de santé, deux à trois millions de vies sont sauvées chaque année grâce à la vaccination. Certaines maladies mortelles affectent en effet de façon « disproportionnée » les enfants : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et encore la rougeole.
2 - 6 400 cas de cancers causés par les papillomavirus
Selon l’ARS, tous les ans, 6 400 nouveaux cas de cancers sont causés par les papillomavirus (HPV) en France. Il s’agit d’une des infections sexuellement transmissibles les plus répandues et d’un des grands enjeux communiqués cette année par le ministère de la Santé.
« Si je suis là devant vous, c’est parce qu’on va aller un cran plus loin pour lutter contre le papillomavirus », déclarait en février Emmanuel Macron, dans un collège de Charente. Accompagné des ministres François Braun (Santé) et Pap Ndiaye (Éducation), il y a annoncé le lancement d’une grande campagne de vaccination gratuite et généralisée dans les collèges.
3 - Les 0 à 2 ans et les méningocoques B
Depuis avril 2022, le vaccin contre les méningocoques B est recommandé pour les enfants de 0 à 2 ans. Le ministère de la Santé rappelle qu’il s’agit de « bactéries qui peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies, qui peuvent être mortelles ou laisser des séquelles importantes. »
Plus de 70 % des cas de méningocoques de type B concernent des nourrissons et des jeunes enfants. Selon l’ARS, le nombre de cas de méningocoques C a notamment connu une flagrante diminution chez les plus jeunes grâce à la vaccination.
4 - 20 000 enfants hospitalisés suite au rotavirus
Une nouvelle recommandation de vaccin contre les rotavirus. « Chaque année, environ 20 000 enfants de moins de trois ans sont hospitalisés suite à une diarrhée au rotavirus », a rappelé l’agence de santé, qui recommande de vacciner tous les nourrissons avec une première dose entre l’âge de deux et quatre mois.
Le vaccin est indolore : au lieu d’une piqûre, il s’administre par gouttes à avaler.
5 - Deux hashtags
Pour finir, l’ARS Nouvelle-Aquitaine propose d’utiliser deux hashtags #JeMeVaccine et #JeNousProtège pour sensibiliser le plus grand nombre sur les réseaux sociaux. Sur son site, elle met à disposition des « kits d’outils pour nous aider à relayer les messages de prévention. »
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