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Maladies inflammatoires de l'intestin : une épidémie toujours en hausse - LaDepeche.fr

l'essentiel Ceux qui en souffrent en parlent peu. Pourtant, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) que sont la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont en augmentation. La journée mondiale du 19 mai leur est dédiée pour sensibiliser le grand public. 

Les derniers chiffres font état de 10 millions de personnes souffrant de MICI dans le monde, dont 300 000 en France. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin regroupent deux pathologies : la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Ces maladies ne se guérissent pas et altèrent lourdement le quotidien de ceux qui en souffrent : fatigue, diarrhées nombreuses, douleurs abdominales, perte de poids,etc. Le point avec le Dr Cyrielle Gilletta de Saint-Joseph, hépato-gastro-entérologue au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse. 

Pourquoi est-il si important de parler des MICI ? 

Parce que ce sont des maladies de plus en fréquentes, qu'on diagnostique tôt chez des patients jeunes avec un pic de diagnostic entre 20 et 30 ans, qu'on ne sait pas guérir et qui sont très invalidantes et impactantes. 

Que sait-on de ces maladies ? 

Ce sont des maladies dysimmunitaires, comme la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis ou d'autres maladies. Les MICI touchent le tube digestif. Plusieurs causes expliquent ces maladies : une susceptibilité génétique (mais ce n'est pas la principale raison) l'environnement, l'altération du microbiote. Le tabac, l'alimentation moderne ultra-transformée, la pollution et le stress entrent en jeu. On parle aujourd'hui d'épidémie mondiale. Ce sont des maladies très connues par les gastro-entérologues, donc le délai d'établissement du diagnostic a bien réduit. Des symptômes chroniques doivent alerter : douleurs abdominales, diarrhée, sang dans les selles, perte de poids. 

Comment les traite-t-on ? 

On ne sait pas les guérir mais on accompagne les patients et l'objectif, aujourd'hui, est d'obtenir une rémission la plus complète possible sous traitement. Ce sont des traitements assez lourds qui modulent le système immunitaire. À côté de ça, il est important que les patients prennent le temps de s'occuper d'eux et de leur maladie qui est reconnue comme handicap même si on ne le voit pas. La recherche travaille sur le microbiote et sur la prévention des poussées. Elle s'intéresse aussi beaucoup à l'alimentation car on sait que les aliments ultra-transformés sont mauvais pour la barrière intestinale et qu'on peut agir un peu en équilibrant son régime alimentaire avec des produits frais, peu transformés et sans trop de graisse animale, d'alcool et de sucre. 

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