Covid-19 : qu'est-ce qu'Eris, ce nouveau variant qui se propage en France ? - Le Journal du dimanche

Le variant Eris se répand de plus en plus en France (photo d'illustration). Aurelien Morissard/AP/SIPA / © Aurelien Morissard/AP/SIPA

Le 15 juillet, l’Organisation mondiale de la santé a ajouté un nouveau nom à la liste des variants à surveiller de près. Il s’agit de EG.5, surnommé Eris. Ce variant serait désormais le plus répandu en France et pourrait être lié à une recrudescence du Covid-19. Il serait, en effet, présent dans près de 35 % des virus séquencés sur le territoire national, selon un graphique de Gisaid relayé par Le Figaro mardi. Ce chiffre est toutefois à prendre « avec précaution », selon Mircea Sofonea, maître de conférences à l’université de Montpellier, puisqu’il « concerne un nombre limité de tests positifs, sachant que ces derniers ne sont pas non plus représentatifs des infections ».

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Un variant plus résistant aux anticorps

Les données françaises seraient similaires aux « estimations que l'on a pour d'autres pays », a fait savoir le chercheur au Figaro. Forbes a par exemple révélé que près de 15 % des infections étaient provoquées par Eris au Royaume-Uni. De même aux États-Unis.

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D’après Mircea Sofonea au Figaro, cette nouvelle souche « est plus avantagée d’un point de vue de la transmission et […] l’est aussi du point de vue de l’échappement immunitaire ». Cela veut dire qu’Eris résiste mieux aux anticorps, grâce à sa mutation, et que le vaccin anti-Covid devient moins efficace.

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Des facteurs qui favorisent la propagation

Si Eris se répand rapidement, il n’y aurait pas d’alerte sur une dangerosité particulière. « Il n’y a pas de signal sur ce sujet-là, ni sur la symptomatologie, ni sur la gravité », confirme l’universitaire au Figaro. La hausse de ce variant pourrait s’expliquer par « l'échappement immunitaire, le gain de contagiosité » mais également « le déclin immunitaire naturel de la population ». Enfin, les Français perdent peu à peu les effets de leur vaccin anti-Covid et seraient moins précautionneux sur les transmissions de maladies, alors qu’il y a actuellement une reprise épidémique des maladies hivernales en raison des températures basses.

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