Un cas de dengue autochtone a été détecté le mercredi 11 octobre dernier à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne). C'est le premier dans la région.
C'est le premier cas en Île-de-France. Un cas de dengue autochtone a été découvert le mercredi 11 octobre dernier dans le Val-de-Marne, à Limeil-Brévannes précisement. Deux opérations de démoustication ont été engagées par l'Agence régionale de santé. La prochaine doit se dérouler dans la nuit de vendredi prochain.
"Une évolution naturelle"
Une découverte qui peut s'avérer inquiétante pour les riverains, car la maladie a été contractée par une personne n'ayant pas voyagé récemment dans une zone où circule le virus. Elle a donc été infectée dans la région francilienne mais les spécialistes se veulent rassurants.
"C'est une évolution naturelle (...) Il suffit que quelqu'un arrive d'un pays où il y a la dengue avec le virus dans le sang, pour que nos moustiques présents sur le territoire national se contaminent et contaminent d'autres personnes", assure Arezki Izri, parasitologue, à BFM Paris Île-de-France.
"C'est la première fois qu'on voit autant de départements en vigilance orange en automne (...) On va s'habituer car ça ne sera pas la dernière fois que cela arrive, en particulier sur la partie nord de la France, il faudra s'habituer à avoir une saison des moustiques qui dure", complète Stéphane Robert, président vigilance moustique.
La dengue est, en effet, transmise par le moustique tigre, vecteur également du zika et du chikungunya. Dans la plupart des cas, la maladie se contracte dans les zones tropicales où la maladie est très présente comme en Guadeloupe.
La dengue "est dans la majorité des cas asymptomatique", indique Santé publique France, mais elle peut entraîner différents symptômes. C'est le cas d'une fièvre brutale, de maux de tête, de courbatures, de nausées ou encore d'éruptions cutanées.
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