Alors que le volet judiciaire est toujours ouvert, les conclusions de l’enquête administrative menée par l’ARS après la chute mortelle d’un adolescent tout juste vacciné, le mois dernier près de Nantes, sont désormais connues. « L’enquête ne relève pas de dysfonctionnement sur l’organisation de la campagne de vaccination, sur la préparation du Centre fédératif prévention dépistage, service du CHU de Nantes qui assure la campagne de vaccination en Loire-Atlantique, ou sur le circuit de distribution et de mise à disposition des vaccins qui aurait été la cause de l’accident », a indiqué l’ARS jeudi.
Pour rappel, l’accident s’était produit au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain. Le collégien, scolarisé en 5e, avait fait un malaise un quart d’heure après avoir été vacciné contre le papillomavirus (HPV) et avait chuté sur la tête. Il était finalement décédé au CHU des suites d’un « traumatisme crânien ».
« Prévenir le risque de stress »
« La mission d’enquête estime que les organisations, mises en place au regard du référentiel national, conviennent au déroulement de la vaccination. Des préconisations ont toutefois été émises afin d’améliorer encore les conditions de mise en œuvre de cette campagne de vaccination », explique l’ARS, qui demande « de mieux prévenir le risque de stress pour les jeunes ». « Des éléments doivent néanmoins encore être approfondis sur les conditions de déclenchement des secours et de prise en charge du jeune garçon après sa chute », conclut l’ARS qui annonce saisir l’Inspection Générale des Affaires Sociales.
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