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Si le Covid-19 est moins présent, le port du masque reste utile pour éviter la propagation de la maladie et de l'ensemble des virus, qui circulent encore plus en hiver. La plupart des Français ont pourtant choisi de le mettre de côté, notamment pour une question de confort.
Jusqu'en mai 2022, tous les Français ou presque avaient adopté le port du masque. Il a aujourd'hui quasiment disparu. "Moi, je ne le mets pas. Après, tout le monde fait ce qu'il veut, comme il le sent", témoigne le client d'une pharmacie, tandis qu'une femme explique qu'elle en a "toujours un" sur elle. Dans une officine parisienne, les clients venant passer un test pour une suspicion de Covid-19 omettent parfois de porter le masque. "On a quand même vécu une période compliquée, donc ça rappelle des souvenirs désagréables", explique le pharmacien Yorick Berger, qui estime aussi que son port peu agréable n'incite pas à l'utiliser.
Le masque peut-il pour autant être totalement mis de côté ? "Ce qui est évident, et ce qui devrait rester dans le monde post-pandémique, c'est que lorsqu'on est malades, qu'on ait le nez qui coule, le Covid, une grippe, un mycoplasme (...), c'est de mettre d'emblée un masque", regrette Banjamin Davido, médecin infectiologue. Avec l'arrivée du froid et des virus de l'hiver, le masque pourrait bien retrouver un peu de son intérêt.
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