Le Smecta et le Toplexil restent dans la liste des médicaments « plus dangereux que bénéfiques » - Le HuffPost

AFP Dans une pharmacie à Paris, le 29 avril 2020.

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Dans une pharmacie à Paris, le 29 avril 2020.

MÉDICAMENTS - Chaque année, la revue médicale Prescrire publie une liste actualisée des médicaments jugés « plus dangereux qu’utiles ».

Au total, 105 figurent dans cette édition 2024, dont 88 sont commercialisés en France.

Dans cette « liste noire », le Smecta, déjà présent l’année dernière, figure en bonne place. Ce grand habitué des armoires à pharmacie, utilisé contre les troubles intestinaux, est déconseillé en raison de sa « pollution naturelle par le plomb », source d’effets toxiques neurologiques, hématologiques, rénaux, reprotoxiques, « dont la plupart augmentent avec la dose d’exposition ».

On retrouve aussi plusieurs anti-toux, dont le Toplexil et ses effets « neuroleptiques », ou le Muscol, le Bisolvon et le Maxilase, qui n’ont pas d’utilité outre celle d’un placebo.

Dans la catégorie anti-inflammatoires, le Voltarène fait partie des médicaments visés avec, entre autres, le Cartrex et le Ketum. Ceux-ci peuvent entraîner des effets indésirables cardiovasculaires, mais aussi des effets indésirables cutanés.

Actifed Rhume, Dolirhume et Humex

Au rayon anti-rhumes et anti-maux de gorge, de nombreux médicaments, souvent des décongestionnants, sont épinglés par Prescrire : l’Actifed Rhume, le Dolirhume, l’Humex, le Nurofen, le Rhinadvil...

Contre les troubles gastriques, le Vogalène ou le Dompéridone Biogaran exposeraient, eux, à des troubles du rythme cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux et des morts subites.

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« Tous les médicaments ne se valent pas. Dans certaines situations, des médicaments sont utiles […], d’autres sont plus dangereux qu’utiles et sont à écarter de la panoplie thérapeutique », résume Prescrire.

Comme le rappelle Libération, cette revue médicale se trouve dans les tiroirs de nombreux professionnels de santé et scientifiques. Elle est considérée comme une référence sur l’industrie pharmaceutique, grâce à sa totale indépendance vis-à-vis des lobbys et des institutions.

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