
Au 11 janvier, 21 cas ont ainsi été recensés chez l’homme dans le pays, rapporte « Le Monde ». Fin novembre, le ministre de la Santé a d’ailleurs déclaré une alerte épidémiologique.
Dans les cas les plus légers, l’infection se manifeste par des migraines et de la fièvre. Mais le virus peut notamment déclencher une méningite ou encore une inflammation du cerveau (encéphalite). « Les symptômes neurologiques peuvent inclure léthargie, somnolence, rigidité de la nuque, photophobie, vertiges et, dans les cas graves, stupeur et coma », selon une circulaire du ministère de la santé argentin repérée par nos confrères. Le taux de létalité est lui estimé de 3 à 4 %.
Comment expliquer une telle prolifération ?
Les Aedes albifasciatus, aussi appelés, les « moustiques d’inondation », développent leurs larves « dans des flaques ou eaux stagnantes qui sont ensuite davantage inondées par les pluies », arrivant elles-mêmes après une période de sécheresse, explique au journal Sylvia Fischer, biologiste. Avec l’impact du phénomène El Niño, le pays enregistre depuis le printemps, une augmentation des averses après plusieurs années sèches. « Les œufs éclosent donc tous en même temps, les larves se développent simultanément et une énorme quantité d’adultes émerge au même moment. C’est ça qui génère le pic », indique la biologiste.
« Les œufs éclosent donc tous en même temps, les larves se développent simultanément et une énorme quantité d’adultes émerge au même moment. C’est ça qui génère le pic »
Et le moustique ne fait pas de cadeau à « ses victimes » : il sévit de jour comme de nuit, il est capable de voler à travers tout le pays, il s’adapte à toutes les températures et il est peu sensible aux produits répulsifs. « C’est un fléau, justement à cause de son comportement, invasif, agressif envers les personnes », résume encore Victoria Micieli, scientifique et chercheuse au Conseil national de la recherche scientifique et technique.
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