Journal d'épidémie
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La publication récente d’une étude française visant à quantifier la mortalité liée à l’utilisation de l’hydroxychloroquine durant la première vague de la pandémie a donné lieu aux habituelles passes d’armes entre convaincus, d’un côté comme de l’autre, et a permis à des chaînes d’info qui avaient tressé à Didier Raoult des lauriers et lui avaient ouvert libre antenne de se raccrocher tardivement aux branches en feignant l’effarement.
17 000 décès imputés à l’hydroxychloroquine, a minima, c’est le chiffre que chacun retiendra de cette étude. Et ce malgré la conclusion des auteurs : «Bien que nos estimations soient limitées par leur imprécision, ces résultats illustrent le danger lorsqu’on repositionne une molécule ancienne sans base scientifique évidente.»
Lire cet article scientifique, c’est mesurer l’importance du doute en médecine, et d’une approche humble de la vérité. Non pas que dans cette chronique, qui parmi les premières alerta dès la mi-mars 2020 sur les effets indésirables de l’hydroxychloroquine et la conduite alarmante et ascientifique de Didier Raoult, il soit question de dédouaner
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