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"Les prix sont trop bas": des élus des Alpes-Maritimes montent au créneau face à la pénurie de médicaments - Nice matin

a fait réagir au-delà de ce que je pensais. C’est très positif! L’intérêt, c’est que le patient interpelle le politique." Le problème est loin d’être réglé mais Raphaël Gigliotti peut au moins se réjouir sur un point: le message a été entendu.

Ces derniers jours, le syndicat des pharmaciens azuréens, qu’il co-préside, a distribué des pétitions dans les 400 officines des Alpes-Maritimes. Objectif: presser le gouvernement d’agir. L’initiative a fait réagir les patients, mais aussi les élus azuréens.

Ce vendredi matin, la sénatrice (LR) Alexandra Borchio-Fontimp est venue "apporter son soutien" à Richard Gigliotti et ses collègues, lors d’une visite à la Pharmacie antiboise.

La parlementaire connaît ce sujet "qui dure depuis longtemps": elle a été vice-présidente de la commission d’enquête sur la pénurie de médicaments et les choix de l’industrie française.

Son rapport, rendu en juin dernier, formulait sept recommandations. Elles sont plus que jamais d’actualité.

"Prix trop bas"

La sénatrice LR Alexandra Borchio-Fontimp s’est rendue à la Pharmacie antiboise, ce vendredi, avec le co-président du syndicat azuréen de la profession. Photo DR.

La clé: "Revoir le prix du médicament, trop bas, estime Alexandra Bocrhio-Fontimp. Il faut accepter, en France, de corriger cet écart de compétitivité avec nos voisins".

Une autre sénatrice LR dresse le même constat. Dominique Estrosi-Sassone a interpellé le gouvernement par écrit. "Quelque part, ces prix trop bas participent à cette pénurie. Les laboratoires préfèrent fournir leur production à d’autres pays où le médicament est payé plus cher..."

Les effets concrets? Les pharmaciens azuréens les décrivent à leurs parlementaires. "Ils n’arrivent pas à délivrer des antibiotiques ou des médicaments dont les gens ont besoin pour leurs traitements. Et ce ne sont pas des médicaments de confort", relève Dominique Estrosi-Sassone.

"En plus, ils encaissent la déception voire la colère de certains patients", ajoute Alexandra Borchio-Fontimp. Le conseiller municipal niçois Hervé Caël, président du Conseil de l’Ordre régional des médecins, a également apporté son soutien aux pharmaciens.

Dès lors, il est "temps d’agir résolument pour redresser et fortifier notre industrie pharmaceutique, gage d’une souveraineté sanitaire retrouvée".

C’est le message d’une tribune publiée dans Les Echos par la députée azuréenne Alexandra Martin, le maire de Cannes David Lisnard et l’économiste Frédéric Bizard. Les deux élus LR appellent "nos dirigeants à une nécessaire prise de conscience".

"Harmonisation européenne"

Et si les élections européennes du 9 juin en étaient l’occasion? C’est le souhait d’Alexandra Borchio-Fontimp. "Ce serait intéressant que les candidats aux européennes fassent des propositions, face à une pénurie globale."

La préconisation de Dominique Estrosi-Sassone: "Il faut arriver à une harmonisation européenne, pour recréer les conditions d’une production et d’un approvisionnement sécurisés, avec un prix garanti sur un certain nombre d’années".

Mais ces solutions à l’échelle globale s’annoncent lointaines, et incertaines. En attendant, les élus azuréens invitent à faire pression sur les laboratoires, à s’intéresser aux stocks en souffrance dans nos armoires.

Les pharmaciens, eux, misent sur la solution Vigirupture pour dénicher les médicaments manquants dans d’autres officines. Un pis-aller bien loin de "la refonte de notre système de santé" réclamée dans Les Echos.

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