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Cette maladie de triste mémoire fait son retour chez nos voisins d'Outre-Manche - Closer France

Un cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus communément appelée "maladie de la vache folle", a été détecté dans une ferme écossaise. Rappelant une crise sanitaire majeure des années 1980 et 1990, ce cas isolé a relancé les inquiétudes autour de cette maladie neurodégénérative transmissible à l'homme. Très rapidement, les mesures de surveillance et de contrôle strictes mises en place semblent avoir permis une détection rapide et efficace, explique The Mirror.

Les autorités sanitaires britanniques se veulent rassurantes. Le système de surveillance a fonctionné et l'animal infecté n'est pas entré dans la chaîne alimentaire. Les mesures de précaution prises limitent également les risques de propagation. Cependant, la découverte de ce cas relance le débat sur cette maladie et les risques qu'elle peut encore représenter.

L'histoire de la vache folle

La maladie de la vache folle a marqué l'histoire du Royaume-Uni et plus largement de l'industrie agroalimentaire mondiale. Apparue dans les années 1980, l'ESB est une maladie neurodégénérative bovine provoquée par un prion, un agent infectieux atypique et très résistant. La cause de son apparition a été attribuée à l'utilisation de farines animales contaminées dans l'alimentation du bétail. Cette pratique, courante à l'époque, a favorisé la propagation de la maladie au sein du cheptel britannique.

La crise sanitaire a atteint son paroxysme lorsqu'un lien a été établi entre l'ESB et une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vCJD) chez l'homme. Cette forme rare et mortelle de la maladie a touché plus de 170 personnes au Royaume-Uni, provoquant une onde de choc et une défiance profonde des consommateurs vis-à-vis de la viande bovine britannique. L'exportation de viande bovine britannique a été interdite par de nombreux pays pendant plusieurs années.

Des mesures de contrôle strictes mises en place depuis la crise de la vache folle

Depuis la crise sanitaire des années 1990, les autorités britanniques ont mis en place des mesures de contrôle strictes pour limiter les risques de propagation de l'ESB. L'alimentation animale à base de farines animales a été interdite et des systèmes de surveillance renforcés ont été mis en œuvre. Ces mesures ont permis une diminution drastique du nombre de cas d'ESB. Seulement cinq cas classiques d'ESB ont été recensés au Royaume-Uni depuis 2014, dont celui détecté récemment en Écosse.

La découverte de ce cas isolé ne remet pas en cause l'efficacité des mesures de contrôle. Au contraire, la rapidité de sa détection démontre leur bon fonctionnement. Les restrictions de mouvement mises en place autour de la ferme touchée et l'abattage des animaux en contact avec l'animal infecté limitent les risques de propagation. De plus, l'exclusion de certains morceaux de l'animal (colonne vertébrale, cerveau, crâne) jugés plus à risque de la chaîne alimentaire humaine continue d'être appliquée.

Une vigilance renforcée

Si ce cas d'ESB ne remet pas en cause la sécurité de la viande bovine britannique, il rappelle la nécessité d'une vigilance continue. Les autorités sanitaires britanniques et européennes ont assuré la population de leur engagement à maintenir les contrôles stricts et les mesures de surveillance en place. Pour Ian McWatt, directeur général adjoint de Food Standards Scotland, une agence écossaise de sécurité sanitaire des aliments, "il est important de rassurer les consommateurs. Des contrôles stricts sont en place pour protéger les consommateurs du risque d'ESB, y compris des contrôles sur les aliments pour animaux et le retrait des parties du bétail les plus susceptibles d'être porteuses de l'infectiologie de l'ESB."

Même si le risque semble faible pour le moment, ce nouvel épisode de la maladie de la vache folle souligne l'importance du maintien des mesures de biosécurité et de la recherche scientifique pour mieux comprendre cette maladie et ses causes.

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