La mairie de Ciboure ne s’attendait pas à un tel succès. Pourtant, ce jeudi 23 mai, les habitants du quartier de Miguelenia ont répondu présent. Certains viennent chercher un piège à moustique-tigre. Un dispositif distribué gratuitement par la mairie. Et sur la centaine d’habitation, presque 60 personnes l’ont déjà récupéré.
« On ne pensait pas que...
La mairie de Ciboure ne s’attendait pas à un tel succès. Pourtant, ce jeudi 23 mai, les habitants du quartier de Miguelenia ont répondu présent. Certains viennent chercher un piège à moustique-tigre. Un dispositif distribué gratuitement par la mairie. Et sur la centaine d’habitation, presque 60 personnes l’ont déjà récupéré.
« On ne pensait pas que les gens joueraient autant le jeu, c’est une bonne surprise », se félicite Jean-Michel Dirassar. L’adjoint au maire en charge de l’environnement, installé sous un barnum, en plein cœur du quartier, distribue les pièges. Il forme les habitants et partage leurs inquiétudes : « Beaucoup nous ont alertés. Car pendant l’été, il devient difficile de passer la tondeuse, ou même de prendre l’apéritif dans le jardin, sans se faire piquer par des moustiques-tigres. »
Michel Hiribarren
Le dispositif pour lutter contre ce « fléau » est simple : un piège facile à installer en quelques minutes. Sans produit chimique. Et un peu d’eau pour attirer l’insecte.
Miguelenia, un quartier test
« Avant, les piqûres, ce n'était que l’été. Maintenant, c’est quasiment toute l’année »
La municipalité a fait le choix de Miguelenia pour l’expérimentation. Ce quartier de maisons pavillonnaires avec jardin est largement touché par la prolifération des moustiques-tigres. Car cet insecte a besoin d’eau et de verdure pour s’installer.
Marie-Hélène Michelena en a fait l’expérience. La sexagénaire habite depuis plus de quarante ans dans ce coin de Ciboure. Son potager attire depuis quelque temps de nombreux moustiques-tigres. « Avant, les piqûres, ce n'était que l’été. Maintenant, c’est quasiment toute l’année », s’agace la Cibourienne. C’est donc avec soulagement qu’elle accueille le dispositif.
À peine l’objet récupéré, elle se lance dans le montage. Après quelques minutes pour « se faire la main », elle installe le piège entre ses légumes.
Michel Hiribarren
« C’est bien que l’initiative fédère le quartier, car c’est le seul moyen de voir si c’est efficace », ajoute-t-elle, avec l’espoir de voir reculer l’invasion des moustiques-tigres.
Résultat en octobre
Dans un premier temps, l’objectif du test était de voir si la population allait adhérer à cette initiative. Fort de ce succès populaire, la municipalité envisage d’étendre la distribution de pièges à l’ensemble de la ville. « Nous allons revenir vers les habitants du quartier Miguelenia, vers octobre, pour constater l’efficacité ou non du dispositif », assure Jean-Michel Dirassar.
Si le piège s’avère fonctionnel, en diminuant la population de moustiques-tigres, une campagne à plus grande échelle pourrait être lancée dans toute la commune.
Les recommandations de l’ARS
Au-delà des nuisances qu’il génère au quotidien, le moustique-tigre peut véhiculer des maladies liées à des virus (dengue, chikungunya, zika) par le biais de ses piqûres. L’Agence régionale de santé (ARS) recommande de limiter au maximum l’eau stagnante (gamelles, plis des bâches, arrosoirs…), de nettoyer les gouttières et d’entretenir les piscines, bassins, bornes d’arrosage…Bagikan Berita Ini
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