Alors que le Covid tue encore 1 700 personnes chaque jour, selon l'OMS, certains n'ont jamais été contaminés, quatre ans après son apparition. Selon une étude publiée dans la prestigieuse revue scientifique britannique Nature, ce serait dû à leur patrimoine génétique.
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Pour étudier ce phénomène, les scientifiques n'ont suivi que seize patients. Éthiquement, il était compliqué pour eux d'obtenir un panel plus large. Afin d'effectuer cette étude pour la revue britannique Nature, le virus du Covid a été volontairement inoculé au patient, qui plus est au début de l'épidémie, en 2021.
Le but de la démarche étant de comprendre comment le corps réagit face au virus.
Résultat, six patients ont eu une infection prolongée, trois d'entre eux ont eu une infection transitoire – c'est-à-dire moins importante – et sept, un peu moins de la moitié, n'ont jamais contracté le Covid-19.
Patrimoine génétique
Les chercheurs révèlent que ces « non covidés » ou « novid », ont immédiatement éliminé le virus, ou plutôt leur métabolisme l'a éliminé naturellement grâce à un gène précis, le HLA-DQA2, présent entre grande quantité dans leur corps. Ces personnes représenteraient 5 à 10% de la population britannique, d'après la UK Health Security Agency, l'agence de santé du Royaume-Uni.
Pour les chercheurs, ce serait la présence de ce gène qui expliquerait que certaines personnes n'ont jamais eu le Covid. Malgré le nombre réduit de patients testés et l'apparition de nombreux variants depuis 2021, selon l'un des auteurs principaux de l'étude, cette découverte constitue une nouvelle base pour développer des traitements ou des vaccins.
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