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Les intoxications graves par des champignons en forte hausse

Trente-deux cas d’intoxications graves, dont un décès, causées par la consommation de champignons ont été enregistrés en France depuis le mois de juillet, un chiffre en forte hausse par rapport aux années précédentes, ont averti vendredi les autorités sanitaires.

« Depuis le début de la surveillance, début juillet, 32 cas graves d’intoxication par des champignons ont déjà été rapportés aux centres antipoison sur 1 179 cas signalés, alors que la moyenne annuelle observée est d’une vingtaine de cas graves », explique la Direction générale de la santé.

Vingt cas correspondent à des « syndromes phalloïdiens », des troubles digestifs graves survenant en moyenne dix heures à douze heures après la consommation d’amanites phalloïdes ou encore d’amanites vireuses, de petites lépiotes ou de galères. Ce syndrome peut être à l’origine d’une atteinte hépatique mortelle en l’absence de traitement.

« Parmi ces vingt cas, deux ont nécessité une greffe hépatique et un troisième cas est décédé », ajoute la DGS.

Fin septembre, les autorités de santé avaient déjà fait état de cinq cas graves depuis début juillet.

La DGS rappelle aux amateurs de cueillette la nécessité de « faire identifier sa récolte par un spécialiste » au moindre doute, avant de les consommer : pharmaciens, mycologues des associations ou sociétés savantes de mycologie.

« En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (notamment diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.) […], appelez immédiatement le 15 ou le centre antipoison de votre région », précise-t-elle, ajoutant qu’une photo de la cueillette avant cuisson peut permettre au centre antipoison d’identifier le champignon responsable.

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http://www.estrepublicain.fr/actualite/2017/10/22/les-intoxications-graves-en-forte-hausse

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