Les autorités sanitaires françaises ont approuvé l'usage d'un nouveau traitement, le Keytruda, contre une forme particulièrement agressive du cancer du sein, dite «triple négatif», ont-elles annoncé vendredi 5 novembre, peu de temps après l'approbation d'un autre médicament, le Trodelvy.
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«Le Keytruda représente une nouvelle option de traitement pour certaines femmes atteintes d'un cancer du sein triple négatif au stade métastatique ou localement avancé», explique dans un communiqué la Haute autorité de santé (HAS). Celle-ci a décidé d'un «accès précoce» pour les patientes concernées. Cette procédure permet dès maintenant de prescrire ce médicament dans cette indication, pour laquelle il a été autorisé mi-octobre mais dont le remboursement doit encore être validé par la Sécurité sociale.
Le Keytruda est déjà prescrit contre de nombreux cancers, comme le mélanome. Il est produit par l'américain Merck, dont il est l'un des traitements phares. Mais sa prescription contre le cancer du sein est une nouveauté en France. Elle concernera spécifiquement les «triple négatifs», une forme agressive qui touche environ 15% des patientes, souvent plus jeunes que la moyenne, et est particulièrement mortelle en l'absence de thérapie efficace.
Face à ce manque de traitements, la France a déjà approuvé ces dernières semaines un médicament, le Trodelvy du laboratoire américain Gilead, sur la base d'étude montrant qu'il prolonge de quelques mois la survie des patientes. Avec l'ouverture de l'accès au Keytruda, c'est donc «un second traitement pour les personnes atteintes d'un cancer du sein triple négatif» qui est proposé, comme le souligne la HAS, selon laquelle le traitement de Merck prolonge aussi de quelques mois la vie des patientes.
Ce ne seront toutefois pas les mêmes patientes qui seront éligibles au Keytruda ou au Trodelvy, les deux devant par ailleurs s'accompagner d'une chimiothérapie. Le Trodelvy est, en effet, un dernier recours: il doit être donné chez les patientes pour lesquelles deux traitements ont déjà échoué. Le Keytruda, lui, cible les patientes qui n'ont pas encore subi de chimiothérapie, à condition que leurs tumeurs contiennent une protéine précise, dite PD-L1.
Celle-ci permet d'identifier les cancers sur lesquels le Keytruda est potentiellement efficace, les cancers du sein regroupant une vaste catégorie de pathologies différentes.
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