Peu fréquent et d’évolution favorable. C’est ce qui ressort de la nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie EPI-PHARE, destinée à caractériser le risque de myocardite et de péricardite chez les Français de 12 à 50 ans ayant reçu une injection d’un des vaccins à ARNm anti-Covid, Pfizer-BioNTech ou Moderna.
Dans le détail, l’étude précise que ce risque concerne plus particulièrement la tranche d’âge 12-29 ans, et que la myocardite (inflammation du muscle cardiaque) ou la péricardite (inflammation de la membrane qui entoure le cœur) surviennent le plus souvent dans les sept jours qui suivent l’injection.
Un risque plus marqué chez les hommes de moins de 30 ans
« Ce risque apparaît plus marqué chez les jeunes hommes de moins de 30 ans en particulier après la deuxième dose de Spikevax (Moderna, NDLR), même si le nombre de cas apparaît peu fréquent au regard du nombre élevé de doses administrées ». Selon l’étude, la vaccination par Moderna serait à l’origine de 132 cas de myocardite supplémentaires par million de doses administrées.
Le risque de péricardite apparaît lui aussi plus marqué après le vaccin Moderna et chez les moins de 30 ans, singulièrement chez les hommes après injection de la seconde dose : 18 cas supplémentaires par million de doses dans cette catégorie de la population.
Ces effets indésirables évoluent de manière favorable, rassure cependant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) : « aucun décès n’a été rapporté parmi les personnes hospitalisées pour une myocardite ou une péricardite suite à la vaccination » pendant la période étudiée, entre le 15 mai et le 31 août 2021.
« Ces nouvelles données de pharmaco-épidémiologie ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 Pfizer-BioNTech et Moderna, dont l’efficacité contre les formes graves de Covid-19 est de l’ordre de 90 % ».
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