MONKEYPOX. Le premier cas de variole du singe a été détecté en France la semaine dernière. L'OMS prédit que le nombre de cas à travers le monde va augmenter. Les dernières informations et tout ce qu'il faut savoir sur ce virus...
L'essentiel
- La variole du singe dite "Monkeypox", va-t-elle provoquer une nouvelle épidémie en France et dans le monde, alors que la crise du coronavirus n'est pas encore terminée ? Pour le moment, l'OMS a confirmé 92 cas à travers le monde, 28 cas sont considérés comme suspects. En outre, l'OMS s'attend à ce que le nombre de cas augmente...
- Les autorités sanitaires britanniques préviennent. À la veille de donner un nouveau bilan chiffré du nombre de cas de la variole du singe, on sait d'ores et déjà que de nombreux nouveaux cas ont été identifiés au Royaume-Uni. "Nous détectons chaque jour davantage de cas", a ainsi indiqué à la BBC Susan Hopkins, la responsable médicale de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA).
- Le ministère de la Santé a annoncé un premier cas en France, en région parisienne, ce vendredi 20 mai 2022.
- La variole du singe affiche un taux de mortalité faible, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) chiffrant son taux de létalité entre 1% et 10%, "la plupart des décès survenant chez les plus jeunes". Si elle est souvent bénigne, elle peut provoquer des symptômes sérieux, notamment chez les hommes.
- Les symptômes à surveiller pour la variole du singe sont la fièvre souvent forte, des maux de tête, des courbatures et de la fatigue. Mais c'est surtout l'arrivée de boutons ou de cloques au bout de quelques jours, sur le visage puis les extrémités et les muqueuses, qui semble la plus révélatrice : des pustules contenant du liquide qui finissent par se décoller et par tomber.
En direct
18:30 - Existe-t-il un vaccin contre la variole du singe ?
[FIN DU DIRECT] - Non, il n'existe pas de vaccin contre la variole du singe, comme l'explique l'infectiologue Benjamin Davido : "Malheureusement on n'a pas de possibilité de vacciner contre cette maladie ou de traitement, il va falloir espérer que la maladie soit rapidement circonscrite."
17:51 - Peut-on comparer la variole du singe avec le coronavirus ?
"Les plus de 50 ans sont déjà protégés grâce au vaccin contre la variole", a indiqué au Parisien le professeur Jean-Daniel Lelièvre, chef des maladies infectieuses de l’hôpital Henri-Mondor. Selon lui, les quinquagénaires, vaccinés contre la variole avant les années 1970, sont capables de produire des anticorps contre la variole du singe. C'est pourquoi il estime que les nombreux cas détectés avec l'épidémie de coronavirus.
15:46 - Une mutation du virus serait-elle à l'origine de la flambée récente ?
Le docteur Eric D’Ortenzio, épidémiologiste à l’ANRS/Maladies émergentes, a confié à Ouest France : "Il est trop tôt pour le dire. Une équipe portugaise a partagé une séquence. Elle semble correspondre à celles des cas importés d’Afrique de l’Ouest ces dernières années. Mais ce ne sont que des résultats préliminaires…"
15:01 - Existe-t-il un traitement ?
Non, il n'y a pas de traitement à proprement parlé. En outre, il n'existe pas de vaccin contre la variole du singe. L'Organisation mondiale de la santé indique que les patients guérissent avec des soins appropriés. Si les personnes infectées ont reçu une dose de vaccination antivariolique plus jeunes, alors elles seraient sujets à des formes plus bénignes de la maladie selon l'OMS.
13:46 - De nouveaux cas de la variole du singe détectés au Royaume-Uni
Les autorités sanitaires britanniques préviennent. À la veille de donner un nouveau bilan chiffré du nombre de cas de la variole du singe, on sait d'ores et déjà que de nombreux nouveaux cas ont été identifiés au Royaume-Uni. "Nous détectons chaque jour davantage de cas", a ainsi indiqué à la BBC Susan Hopkins, la responsable médicale de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA). La semaine dernière, 20 personnes ont été identifiées comme étant porteuses du virus de la variole du singe.
12:37 - Origines de la variole du singe
La variole du singe, l'orthopoxvirose, est généralement observée dans le zones reculées de l'ouest et du centre de l'Afrique. Ainsi, selon l'Organisation mondiale de la Santé, elle serait apparue suite à la combinaison de deux facteurs : l'éradication de la variole en 1980 et l'arrêt de la vaccination antivariolique. Toujours selon l'OMS? le premier patient infecté remonterait à 1970, en république Démocratique du Congo.
12:17 - Quel est le taux de létalité chez l'homme ?
Selon l'OMS, le taux de létalité de la variole du singe varie de 1 à 10%. Il dépend de plusieurs facteurs, et notamment de celui de l'âge puisque les jeunes enfants sembleraient être plus sensibles à l'orthopoxvirose simienne. En outre, l'Organisation mondiale de la santé indique que les cas graves observés seraient liés à la durée d'exposition au virus, mais aussi à la santé initiale des personnes contaminées. Par ailleurs, les complications sont différentes selon ces différents facteurs.
11:56 - Les symptômes de la variole du singe (2)
Un à trois jours après l'apparition de la fièvre (cela peut être un peu plus), le patient développe des symptômes d'éruption cutanée qui commencent souvent sur le visage puis s'étendent à d'autres parties du corps, dont les paumes des mains, les plantes des pieds et les muqueuses (bouche et région génitale). Des démangeaisons sont fréquentes. Les lésions passent par différents stades successifs : macules, papules, vésicules, pustules et croûtes. Lorsque les croûtes tombent, les personnes ne sont plus contagieuses.
11:40 - Les symptômes de la variole du singe (1)
Mais au fait, comment savoir si on a attrapé la variole du singe ? Les symptômes ressemblent à ceux des patients atteints de variole, mais en plus légers. Dans les cinq jours suivants la contamination, l'infection provoque plusieurs symptômes : de la fièvre, des maux de tête, un gonflement des ganglions lymphatiques (adénopathie), des douleurs dorsales, des douleurs musculaires (myalgies) et de l'épuisement (asthénie).
11:20 - Un foyer de contaminations dans un sauna madrilène ?
Un sauna a été fermé à Madrid ce samedi 21 mai. Il est soupçonné d'être à l'origine de plusieurs infections en Espagne. L'établissement El Paraiso a écrit sur son compte Twitter : "Le sauna Paraiso restera fermé pendant les prochains jours, une mesure de précaution face à l’alerte concernant l’apparition d’infection de ce qu’on appelle le virus du singe dans la région de Madrid." Vendredi, Enrique Ruiz Escudero, en charge de la Santé dans la région de Madrid, avait indiqué que "a majorité des personnes testées positives ont un lien avec ce foyer". Pour le moment 21 cas ont été confirmés et 19 personnes sont suspectées d'être porteuses du virus dans la région de Madrid.
11:00 - Des premiers cas identifiés en Israël, en Suisse et en Grèce
Ce samedi 21 mai, trois pays ont fait état d'un premier cas de variole du singe sur leur territoire. Il s'agit d'Israël, de la Suisse et de la Grèce. Le patient contaminé en Israël est un homme de 30 ans qui revient d'Europe occidentale. En Suisse, le patient vit dans le canon de Berne mais a été exposé au virus à l'étranger. Enfin, en Grèce, la personne atteinte de la variole du singe est un touriste anglais.
10:41 - La variole du singe, un virus sexuellement transmissible ?
C'est en tout cas ce qu'envisage David Heyman, épidémiologiste américain spécialiste des maladies infectieuses et expert en santé publique travaillant pour l’OMS : "Le virus semble actuellement se transmettre comme une infection sexuellement transmissible, ce qui a décuplé sa transmission autour du monde", a-t-il expliqué à Reuters, rapporte Ouest France.
10:21 - Des contacts physiques rapprochés à l'origine de la transmission de la variole du singe ?
Alors que la crainte autour de la diffusion de la variole du singe gagne l'opinion publique, l'organisation mondiale de la santé a publié un communiqué ce dimanche. L'OMS explique les comportements qui peuvent favoriser la diffusion du virus : "Selon les informations dont nous disposons, les transmissions d’homme à homme se produisent parmi les personnes ayant des contacts physiques étroits avec des personnes infectées et présentant des symptômes."
10:01 - L'OMS prédit que de nouveaux cas vont être identifiés dans le monde
Alors que l'épidémie de coronavirus n'est toujours pas terminée, l'arrivée du virus du singe en Europe inquiète... Pour le moment 92 cas ont été identifiés dans le monde pour le moment par l'Organisation mondiale de la santé. En outre, l'OMS prédit que de nouveaux cas vont être identifiés dans le monde. 28 cas sont considérés comme suspects par l'organisation.
En savoir plus
La Direction générale de la Santé (DSG) a annoncé, ce vendredi 20 mai 2022, la détection d'un premier cas de variole du singe en France et précisément en Ile-de-France. Dans un premier temps, la DGS avait annoncé, la veille, qu'un cas suspect avait été détecté en région parisienne.
Le ministère de la Santé a précise que "dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge. En l'absence de gravité, elle est isolée à son domicile". Le malade est "un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus". Les autorités sanitaires détaillent qu'une "enquête épidémiologique approfondie est mise en œuvre par les équipes de Santé publique France et de l'ARS Île-de-France" et que "les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont en cours de recensement".
Selon les premières constatations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la variole du singe trouve son origine en Afrique du centre et de l'ouest. Des pays tels que le Nigéria ou le Cameroun seraient les principaux foyers d'origine. Connue depuis les années 1970, cette maladie tend habituellement à se développer dans les zones tropicales. La voir se développer dans des pays n'ayant pas ce climat est une surprise pour les scientifiques.
Des cas de variole du singe ont été importés dans des pays occidentaux depuis sa découverte, notamment aux États-Unis, où ils sont restés "rares", selon le Centre américain de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). En effet, au printemps 2003, des cas avaient été confirmés dans le pays, marquant ainsi la première apparition de cette maladie en dehors du continent africain.
L'Angleterre a été la première à tirer la sonnette d'alarme. Un premier malade de la variole du singe y a été recensé le 7 mai, il s'agissait d'une personne qui rentrait d'un voyage au Nigéria. L'agence britannique de sécurité sanitaire assure qu'à l'exception du premier cas détecté, la transmission entre les autres cas se serait faite au sein du pays. Ce vendredi, 11 nouveaux cas ont été recensés au Royaume-Uni, portant le total à 20.
Ce même jour, l'Espagne, le Portugal, le Canada et les États-Unis ont, tour à tour, signalé avoir repéré la présence de la variole du singe, ou ce qui semble l'être, sur leur territoire. Le lendemain, la Suède et l'Italie ont détecté un premier cas dans leur pays. Ce vendredi 20 mai, en plus du premier cas en France, le quotidien allemand Der Spiegel rapporte qu'une première infection a été détecté jeudi en Allemagne, d'après l'Institut de microbiologie de la Bundeswehr à Munich. Également, la Belgique annonce avoir trouvé deux cas sur son territoire.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, la variole du singe est contractée par la "consommation de viande d'animaux infectés pas suffisamment cuite." En effet, à l'origine, il s'agit d'une maladie infectieuse causée par un virus transmis par des animaux, principalement des rongeurs. La transmission humaine serait le fruit de contacts avec une personne déjà contaminée ou avec ses liquides organiques (salive notamment).
Mais la variole du singe peut également se transmettre par contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d'un sujet infecté ou des objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d'un patient. Les relations sexuelles pourraient ainsi propager la maladie selon l'Agence britannique de sécurité sanitaire. Les rapports protégés sont donc préconisés.
Les symptômes ressemblent à ceux des patients atteints de variole, mais en plus légers. Dans les 5 premiers jours, l'infection provoque plusieurs symptômes : de la fièvre, des maux de tête, un gonflement des ganglions lymphatiques (adénopathie), des douleurs dorsales, des douleurs musculaires (myalgies) et de l'épuisement (asthénie).
Dans les 1 à 3 jours (parfois plus) suivant l'apparition de la fièvre, le patient développe des symptômes d'éruption cutanée qui commencent souvent sur le visage puis s'étendent à d'autres parties du corps, dont les paumes des mains, les plantes des pieds et les muqueuses (bouche et région génitale). Des démangeaisons sont fréquentes. Les lésions passent par différents stades successifs : macules, papules, vésicules, pustules et croûtes. Lorsque les croûtes tombent, les personnes ne sont plus contagieuses.
Les autres muqueuses (ORL, conjonctives) peuvent également être concernées. "L'incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours. La maladie, généralement bénigne, guérit le plus souvent spontanément, au bout de 2 à 3 semaines" souligne Santé Publique France.
Si les symptômes semblent virulents, surtout chez les hommes, le taux de mortalité reste faible. En effet, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme "qu'en général, le taux de létalité s'est établi entre 1% et 10%, la plupart des décès survenant chez les plus jeunes".
Deux ans après le début de l'épidémie de coronavirus, doit-on s'inquiéter de la propagation d'un nouveau virus ? Selon Antoine Gessain, responsable de l'unité d'épidémiologie et physiopathologie des virus oncogènes à l'Institut Pasteur, la variole du singe ne présente qu'une faible dangerosité, comme il l'a expliqué à BFM TV. Aucun vaccin n'est nécessaire. Il se veut même rassurant : "il n'y a pas beaucoup de risque d'une grande pandémie."
Certains pays ont rapidement adopté des mesures pour éviter la propagation du virus. Les autorités sanitaires du Portugal et de l'Espagne ont ainsi déclenché une alerte sanitaire nationale. L'Italie a indiqué que la situation était "sous surveillance constante" et les autorités suédoises "enquêtent désormais avec les centres régionaux de contrôle infectieux pour savoir s'il y a davantage de cas".
L'Espagne a décidé de prendre les devants. Le royaume ibérique a indiqué, ce jeudi, se préparer à l'achat de milliers de vaccins antivarioliques, normalement destinés à lutter contre la variole, maladie d'une extrême gravité que l'OMS avait déclarée éradiquée en 1980. "Nous devons trouver un moyen pour acheter rapidement ces vaccins car c'est un outil très précieux pour arrêter l'épidémie", a commenté auprès du quotidien madrilène El Pais Elena Andradas, la directrice générale de la santé publique de la communauté de Madrid. Ce vaccin n'est pas destiné à être administré à la population générale, mais uniquement aux contacts des cas confirmés.
Selon un article de La Tribune, fin 2012, la France disposait d'un stock stratégique de vaccins de 1ère génération de plus de 82 millions de doses. Ces stocks sont conservés depuis 40 ans par le Service de Santé des Armées (SSA).
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