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Lyon. Contaminé par le Covid, puis la variole du singe : « je n’ai plus le droit de sortir » - actu.fr

Montage photos diffusé le 22 juin 2022 par l'Agence de sécurité sanitaire britannique (UKHSA) montrant les lésions cutanées provoquées par la variole du singe.
Montage photos diffusé le 22 juin 2022 par l’Agence de sécurité sanitaire britannique (UKHSA) montrant les lésions cutanées provoquées par la variole du singe. (©ILLUSTRATION/ UK Health Security)

TEMOIGNAGE ACTU LYON. Deux fois positif au Covid-19 en quelques mois et maintenant contaminé par la variole du singe (ou Monkeypox en anglais) : Yohann, 24 ans, étudiant en alternance à Lyon a l’impression d’avoir « la poisse ». 

La jeune homme a appris cette semaine qu’il était positif à la variole du singe, probablement attrapée lors d’une soirée. « Dimanche dernier, j’ai commencé à avoir des boutons sur le ventre mais j’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de piqûres d’insectes, d’araignée par exemple », témoigne le jeune Lyonnais auprès d’Actu Lyon.

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330 cas en France, 21 en Auvergne-Rhône-Alpes

Selon Santé Publique France, au 23 juin 2022 à 14h00, 330 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France : 227 en Ile-de-France, 22 en Occitanie, 21 en Auvergne-Rhône-Alpes, 19 en Nouvelle-Aquitaine, 14 dans les Hauts-de-France, 14 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, 6 en Normandie, 3 en Bretagne, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Pays de la Loire et 1 en Grand-Est.

Sur les 302 cas confirmés au 22 juin 2022 à 14h00, 287 ont fait l’objet d’une investigation, quatre demeurent injoignables et 11 sont en cours d’investigation.

Parmi ces cas, un premier cas concerne une jeune femme, dont le partenaire (non testé) a rapporté qu’il avait eu une éruption cutanée 3 semaines auparavant.

Les cas confirmés au 22 juin 2022 à 14h00 sont âgés entre 19 et 71 ans (âge médian : 35 ans).

« Mon ami m’a dit qu’il était positif… »

La situation bascule mardi quand le Lyonnais commence à ressentir un ganglion au niveau de la gorge qui lui fait mal. Et puis il reçoit un SMS inquiétant sur son téléphone. « Mon ami m’a dit qu’il était positif à la variole du singe… », poursuit Yohann. Il commence alors à faire le lien avec ses boutons et devient cas contact.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, il commence à avoir des douleurs abdominales et les boutons se multiplient sur son corps. « Je n’en ai pas encore sur mon visage mais un peu partout sur les jambes, le ventre, dans des zones sensibles… ». 

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Pris en charge en ambulance

Jeudi, l’étudiant se rapproche du service infectiologie de l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. « Vue les symptômes et le risque de contamination, on m’a envoyé une ambulance. Je suis très contagieux, il faut éviter les transports en commun… ».

Il fait alors un test à 12h. « Le médecin a pris un coton-tige et a fait des prélèvements au fond de la gorge, sur un bouton, au niveau des parties génitales… », selon Yohann. À 18h, les résultats tombent : il est positif à la Monkeypox. « Je m’en doutais un peu, en plus je suis immunodéprimé à cause de la maladie de Crohn, je suis donc plus à risque ». 

En plus des boutons, le vingtenaire a aussi mal au crâne au réveil, se sent fatigué et a de la fièvre.

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« Les médecins m’ont expliqué qu’on attrape ce virus par contact avec la peau, à cause de la transpiration ou même en discutant à travers les postillons », poursuit le patient. Il a dû donner les coordonnées de ses camarades d’études, de ses collègues de travail et de ses amis, tous cas contacts.

Confiné trois semaines : « je ne veux voir personne »

Yohann va devoir suivre une règle stricte : pas de contact pendant trois semaines jusqu’au 10 juillet prochain.

« Je suis extrêmement contagieux, je ne peux voir personne pendant 3 semaines, aucun de mes proches, de mes amis… » L’étudiant à la vie sociale bien chargée va devoir s’adapter : du télétravail pour son alternance, des courses livrées ou déposées par des amis… « Et seulement devant la porte ! ».

En attendant, il patiente malgré lui et reçoit des coups de téléphone réguliers des médecins pour vérifier son état de santé.

« Ça va être long et chiant, je vais pouvoir rattraper mes séries en retard », ironise l’étudiant. En apprenant sa maladie, qui ne se soigne par aucun traitement, « des amis m’ont souhaité bon courage, d’autres m’ont proposé de l’aide et certains semblaient être surpris. Ils ont compris que ce n’était pas qu’une légende Twitter cette variole du singe… »

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