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Variole du singe. Des premiers cas à l’« urgence » mondiale : retour sur l’épidémie en 6 actes - Ouest-France

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a annoncé ce samedi 23 juillet 2022 déclencher le plus haut niveau d’alerte pour faire face à la flambée des cas de variole du singe dans le monde. La maladie a déjà affecté près de 17 000 personnes dans 74 pays.

Une recrudescence rapide des cas, en l’espace de deux mois, qui inquiète. Retour sur les événements qui ont mené à la prise de cette décision par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

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1. Début mai : apparition de cas au Royaume-Uni

C’est au début du mois de mai que l’on a commencé à entendre de nouveau parler de la variole du singe en Europe. Virus découvert en 1958, les premiers cas de transmission à l’Homme ont été rapportés en 1970. S’en sont suivies plusieurs épidémies. En 2003, des dizaines de personnes ont été touchées aux États-Unis et plus récemment, en 2017, le Nigeria a connu une flambée épidémique. Plusieurs cas étaient alors apparus au Royaume-Uni, entre autres.

C’est dans ce même pays que le 6 mai, un homme de retour du Nigeria a été déclaré positif à la variole du singe. Rapidement, plusieurs nouveaux cas vont émerger à Londres. Le 17 mai, l’agence britannique de sécurité sanitaire annonce que 7 cas ont été recensés au total depuis le 6 mai.

2. Le 19 mai : premier cas enregistré en France

Deux jours plus tard, en Île de France, un premier cas suspect de variole du singe est enregistré par les autorités sanitaires françaises. Une information confirmée dès le lendemain, le 20 juin 2022, par la Direction générale de la santé.

Dans le même temps, plusieurs pays d’Europe font également part de la découverte de cas de variole du singe sur leur territoire : Suède, Belgique, Italie, Portugal…

3. Fin mai : flambée des cas partout dans le monde

Les jours suivants voient une succession de nouveaux pays annoncer leurs premiers cas, ou bien de nouveaux. C’est le cas de la France. Le 28 mai, la variole du singe a été détectée dans plus de 20 pays dans le monde, dont les États-Unis, l’Australie, les Émirats arabes unis, l’Argentine et une dizaine de pays d’Europe. Dès lors, plusieurs pays évoquent la possibilité d’une vaccination.

4. Le 14 juin : les cas explosent, des vaccins commandés

À la moitié du mois de juin, le nombre de cas s’est multiplié. Rien qu’en Europe, 900 cas ont été recensés, dans 19 pays différents. Le 14 juin, l’Union européenne annonce la signature d’un accord avec le groupe danois Bavarian Nordic pour la fourniture d’environ 110 000 doses de vaccins contre la variole du singe. Un vaccin approuvé contre la variole par l’Agence européenne des médicaments.

À peine quatre jours plus tard, Santé publique France annonce que 183 cas ont été confirmés en France, la plupart en Île de France. « À ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé », précise l’autorité de santé.

Le 18 juin, l’OMS indique également, dans un bulletin d’information envoyé aux médias, supprimer « la distinction entre les pays endémiques et les pays non endémiques », afin de « refléter la réponse unifiée qui est nécessaire ».

5. Le 25 juin : « Pas une urgence de santé publique de portée internationale »

Dans un communiqué diffusé après une réunion d’experts, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, annonçait que l’épidémie de variole du singe ne constituait pas « une urgence de santé publique de portée internationale, qui est le niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS »

Mais dans les jours qui suivent, l’Organisation mondiale de la santé appelle à une « action urgente » de l’Europe face à la multiplication des cas. 4 500 cas auraient alors été confirmés au 1er juillet en laboratoire, soit trois fois plus que mi-juin.

6. En juillet, l’« augmentation exponentielle » pousse l’OMS à déclarer l’urgence

En juillet, la France dépasse les 1 000 cas. Le 19 juillet, les autorités sanitaires parlent de 1 453 cas confirmés et « d’une augmentation exceptionnelle » car elle comprend un « rattrapage des données ».

La vaccination, elle, se poursuit, mais à un rythme lent, témoigne certains, qui peinent à y accéder.

Ce samedi 23 juillet, l’OMS a annoncé que 17 000 personnes ont été touchées, dans 74 pays. Et lors d’un point presse, Tedros Adhanom Ghebreyesus a finalement « décidé de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale ».

Selon Santé publique France, 1 567 cas confirmés ont été recensés dans le pays au jeudi 21 juillet 2022.

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