Une étude américaine publiée lundi dernier met en lumière le lien entre les produits de défrisage utilisés par les femmes noires et un risque accru de développer un cancer de l’utérus. L’étude qui a suivi plus 33 000 femmes entre 2003 et 2009 révèle que le risque de développer un cancer est plus de 2 fois supérieur chez les femmes qui utilisent ces produits. Un risque accru dû essentiel à la nature des produits chimiques présents dans ce type de produits capillaires
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Parabène, Bisphénol A ou encore le toxique Formol…Tous ces produits chimiques sont bel et bien présents dans les produits capillaires destinés à défriser le cheveu. La pratique concerne de nombreuses femmes noires et notamment aux Etats-Unis. Couplé au lissage brésilien ces produits sont clairement toxique pour les femmes. C’est ce que révèle cette étude publiée dans un très sérieux magazine scientifique Outre Atlantique.
L’étude démontre que sans l’utilisation de ces produits le risque de développer un cancer de l’utérus est d’un peu plus d’1 % et demi, chez les femmes. Pour celles qui utilisent au moins 4 fois par an ce type de produits capillaires, le risque augment et atteint plus de 4%. Il est donc plus que doublé.
Le défrisage •
Sur les 33 000 femmes observées dont 60% étaient des femmes noires 378 ont développé un cancer de l’utérus. Toutes utilisaient des produits de défrisage. Les chercheurs alertent donc sur les produits chimiques présents dans ces produits capillaires, sans donner de marque précise mais en dénonçant une opacité des composants qui les composent.
Le cancer de l’utérus à ne pas confondre avec celui du col de l’utérus touche en France en France un peu plus de 8000 femmes par an. Un cancer relativement rare mais dont le taux d’incidence est en hausse notamment chez les femmes noires.
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