Lancée il y a un peu plus d'un an, la stratégie nationale a amorcé un mouvement positif pour mieux prendre en charge les patientes. Mais des disparités régionales demeurent.
L'endométriose fait souffrir environ 1 femme menstruée sur 10. Cette maladie, caractérisée par la présence de muqueuse utérine en dehors de l'utérus, nécessite une prise en charge adaptée la plus précoce possible pour éviter que la douleur ne devienne chronique et que les lésions ne s'étendent. Voir sa maladie identifiée par un soignant ne va pourtant pas de soi, même en 2023. La moyenne française de l'attente pour avoir un diagnostic était dernièrement estimée à 7 ans, autant de longues années d'errance médicale douloureuse pour la patiente.
La stratégie nationale de lutte contre l'endométriose présentée en janvier 2022 par Emmanuel Macron visait précisément à s'attaquer à ce « drame du quotidien ». Outre des investissements « massifs » dans la recherche, le plan prévoyait aussi le développement de filières de professionnels de santé spécialisés dans la prise en charge de cette maladie, ainsi qu'une amélioration de la formation du personnel soignant et de l'information du public
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