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CARTE. Moustique tigre : quatre nouveaux départements en vigilance rouge - actu.fr

Quatre nouveaux départements basculent en vigilance rouge dont le Loiret et le Loir-et-Cher mais ceux en vigilance orange doivent aussi faire l'objet de toutes les attentions.
L’Aedes albopictus, nom scientifique du moustique tigre, est plus petit qu’une pièce de 1 centime. Il est reconnaissable à sa couleur noire et ses rayures blanches sur les pattes et sur l’abdomen. (©Illustration – AdobeStock-AUUSanAKUL+)

Le moustique Aedes albopictus s’installe. D’origine tropicale, appelé moustique tigre en raison des zébrures noires et blanches qui parcourent son corps et ses pattes, il envahit la France.

En cette fin avril 2023, il est désormais implanté et actif dans 71% du territoire, selon le site internet vigilance-moustiques.com, partenaire d’une marque de produits anti-moustiques.

La progression du moustique tigre en cette année 2023 se poursuit avec quatre nouveaux départements colonisés et placés en vigilance rouge. Il s’agit de la Meurthe-et-Moselle, le Loir-et-Cher, le Loiret, et le Val-d’Oise, selon vigilance-moustiques.

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À cette liste, s’ajoutent trois nouveaux départements en vigilance orange, tous situés en Bretagne qui était jusque-là épargnée : l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et le Finistère.

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Généralement en activité de mai à novembre

Pour se protéger du moustique tigre, répètent les agences régionales de santé, il faut faire en sorte de limiter sa prolifération « par la suppression des eaux stagnantes dans lesquelles la femelle pond, et éviter de se faire piquer en portant de longs vêtements amples et utiliser des répulsifs ».

De petite taille (environ un demi-centimètre), le moustique tigre est généralement en activité de mai à novembre, en fonction de la température et de la luminosité et est un vecteur de maladies infectieuses : chikungunya, dengue et zika. Il se déplace peu, reste la plupart du temps dans un rayon de 150 mètres. 

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Les femelles pondent leurs œufs (jusqu’à 250) dans des petits volumes d’eaux stagnantes, même propres (moins de 10 litres) que l’on trouve sur nos balcons et nos jardins : vases, soucoupes, gouttières mal vidées, pneus usagés mais aussi creux d’arbres ou plantes tropicales susceptibles de retenir l’eau. Les larves peuvent même se développer dans un bouchon de bouteille rempli d’eau !

La lutte contre sa prolifération est l’affaire de tout un chacun

Parce que le moustique vit près de nos habitations, la lutte contre sa prolifération est l’affaire de tout un chacun, répètent les autorités depuis plusieurs années. Pour éviter qu’il ne se reproduise et ne prolifère, il faut détruire ses œufs et donc supprimer les eaux dans lesquelles la femelle pond.

Voici les précautions à prendre :

  • Éviter et vider les eaux stagnantes
  • Vider les coupelles des plantes et tout ce qui retient de petites quantités d’eau (jouets des enfants, mobiliers et décorations de jardin, pneus usagers…).
  • Changer l’eau des vases et photophores au moins toutes les semaines. Idéalement remplacer l’eau par du sable humide.
  • Bâcher ou recouvrir d’une moustiquaire les réserves d’eau (fût, bidon, piscine).
  • Attention aux gîtes naturels : creux d’arbres, bambous cassés dont chaque tige brisée et creuse devient alors un réceptacle. Les vider.
  • Ramasser les déchets verts, eux aussi peuvent devenir des récipients d’eau et abriter les œufs du moustique.
  • Être vigilant et ranger à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau (seaux, arrosoirs).
  • Éliminer les lieux de repos des moustiques
  • Débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies.
  • Élaguer les arbres.
  • Ramasser les fruits tombés et les débris végétaux.
  • Réduire les sources d’humidité (limiter l’arrosage).
  • Entretenir votre jardin.
  • Protéger votre habitation
  • Il est important de vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées.
  • Gouttière : penser à retirer les feuilles ainsi que tous les végétaux et tous les encombrants. Si après entretien, l’eau continue de stagner : il faut retirer et remplacer les éléments hors d’usage. Si ce n’est pas possible, vérifier le bon écoulement des gouttières, les faire réparer si elles sont en mauvais état.
  • Après de fortes intempéries (pluie, vent), s’assurer de l’évacuation normale de l’eau. Il est recommandé également de percer en leur point bas les gouttières par un trou de 10 mm de diamètre et bétonner les regards jusqu’au niveau d’évacuation.
  • Vide sanitaire : il suffit de placer une grille moustiquaire aux bouches d’aération.
  • En cas d’inondation, prévoir de réparer les conduites endommagées. Conseil : cuveler en cas de risque permanent d’inondation.
  • Fosse septique : pour assurer une bonne étanchéité il faut poser un couvercle ou changer les joints de la fosse.
  • Climatiseurs : penser à vider les retenues d’eau.

Vers une augmentation des cas de dengue, Zika et chikungunya ? 

Dans un avis daté du 3 avril 2023, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) prévoit une augmentation des cas de dengue, zika et chikungunya en France métropolitaine ces prochaines années.

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Depuis 2010, le nombre de départements colonisés par le moustique tigre a été multiplié par 10, selon un compte-rendu de l’Assemblée nationale, cité dans ce rapport du Covars. La propagation de ces moustiques vecteurs de ces maladies s’explique notamment par la hausse des températures.

Ainsi, selon le Covars, le changement climatique favorise en Europe, « une meilleure survie des femelles d’Aedes, une augmentation du nombre de générations et une période d’activité annuelle plus grande, un accroissement des populations de moustiques, un développement plus rapide des agents infectieux dans le corps des moustiques, et une augmentation du contact humains/vecteurs ».

Les mouvements massifs de population lors des grands événements internationaux accroîtraient également les risques de propagation.

Dans le viseur du Covars, la Coupe du monde de rugby à l’été 2023 et les Jeux olympiques de Paris 2024 : « la conjonction prochaine de grands événements sportifs internationaux en métropole pendant la saison estivale, engendrant d’importantes migrations de populations venant du monde entier renforce les risques de survenue de foyers de dengue, zika et chikungunya ». 

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