La maladie de Parkinson constitue la 2ème cause de handicap moteur. Sa fréquence augmente au fil des années avec un pic entre 85 et 89 ans.
En 2015, environ 167 000 personnes étaient traitées pour une maladie de Parkinson en France, dont 26 000 nouvellement diagnostiquées, selon les chiffres de l'Inserm. Cette maladie neurodégénérative progressive se caractérise par la destruction de certains neurones du cerveau. "La maladie de Parkinson est une maladie chronique, d’évolution lente et progressive, dont le début est insidieux. La phase préclinique de la maladie, avant l’apparition des premiers symptômes, dure probablement plusieurs années", détaille l'Inserm.
Si la maladie de Parkinson reste rare avant 45 ans, elle se déclare majoritairement entre 85 et 89 ans. "Le premier signe est une intense fatigue musculaire, même le matin au réveil. C'est un élément qui doit vous alerter", met en garde le Dr Christian Recchia. Avant de compléter : "Ce sont des personnes qui fréquemment ont une lenteur de mouvement qui s'exprime ensuite par une rigidité de l'activité du mouvement". Le Dr Recchia rappelle que les tremblements ne sont pas toujours présents.
"Aujourd'hui, nous n'avons plus de médecin référent donc les diagnostics sont de plus en plus difficiles à poser. Le patient ne connaissant pas la pathologie va voir trop tardivement le médecin", pointe le Dr Recchia. À l'image d'un examen régulier des dents ou de la vue, il recommande de faire pratiquer un examen neurologique exhaustif.
Des traitements à adapter
Quels sont les traitements proposés aux patients ? Actuellement, aucun traitement ne permet d’empêcher l’apparition ou l’évolution de la maladie. "Les médicaments aujourd’hui disponibles assurent un apport en dopamine visant à traiter les symptômes moteurs. (...) D’autres médicaments qui miment l’effet du neuromodulateur au niveau des neurones (agonistes de la dopamine) ou qui inhibent les enzymes en charge de dégrader la dopamine au niveau cérébral (inhibiteurs de la monoamine oxydase de type B, inhibiteurs de la C‑O‑méthytransférase) peuvent y être associés. Parce qu’ils n’empêchent pas la progression de la dégénérescence neuronale, ils doivent être régulièrement adaptés au cours de l’évolution de la maladie", détaille l'Inserm.
En mars 2022, une équipe scientifique est parvenue à développer un test sanguin dont la précision permettrait d'identifier la maladie de Parkinson même à ses tous premiers niveaux.
VIDÉO - Parkinson, Alzheimer, épilepsie : comment repérer les premiers signes
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