Un virus propagé par les tiques de nos jardins attaque le cerveau et gagne du terrain en France - Nostrodomus

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La tique est un animal qui fait décidément parler de lui ces derniers temps.La tique géante du sud de la France est également un sujet d’inquiétude.

Un ennemi invisible dans nos jardins

Imaginez un instant, vous êtes dans votre jardin, profitant du soleil, de la nature, et sans le savoir, vous êtes en plein milieu d’une bataille invisible. Non, ce n’est pas un film de science-fiction, mais une réalité que nous vivons en France. Un virus se propage, transmis par les tiques, et il attaque le cerveau. Oui, vous avez bien entendu, le cerveau.

Le coupable : l’encéphalite à tiques

L’encéphalite à tiques, aussi connue sous le nom de TBE (Tick-Borne Encephalitis), est une infection qui atteint le système nerveux central. C’est-à-dire le cerveau et la moelle épinière. Et le plus effrayant, c’est que 40% des cas peuvent présenter des séquelles neurologiques pendant plusieurs années.

Comment se propage-t-il ?

Le virus se transmet principalement par la piqûre d’une tique infectée , surtout du printemps à l’automne. Mais il peut aussi se propager en consommant du lait ou du fromage cru, principalement de chèvre, de brebis ou de vache. Alors, si vous êtes un amateur de fromage, soyez vigilant !

Les symptômes à surveiller

Après une piqûre et une période d’incubation d’une à deux semaines, la maladie débute brutalement avec de la fièvre, des maux de tête et des frissons. Si la maladie a une létalité très faible, elle provoque, dans les cas symptomatiques, des séquelles importantes suite à l’atteinte du système nerveux central.

La situation en France

Selon le bilan de Santé Publique France, 71 cas d’encéphalite à tiques ont été signalés depuis mai 2021 : 30 en 2021, 36 en 2022 et 5 en 2023. Une majorité étaient des hommes, avec un âge médian de 48 ans.

Les zones les plus touchées

Le virus touche des zones boisées humides (camping, randonnées, ramassage de champignons). De façon inattendue, le département ayant rapporté le plus de cas au cours de ces deux années est la Haute-Savoie, alors que la reconnaissance du virus y est beaucoup plus récente qu’en Alsace.

Comment se protéger ?

Il n’existe aucun médicament antiviral spécifique contre cette maladie. Une vaccination est recommandée pour les personnes voyageant dans les zones d’infections fréquentes. Santé Publique France conseille de se couvrir, en portant des vêtements longs qui recouvrent les bras et les jambes, un chapeau, et de rentrer le bas du pantalon dans les chaussettes. Il est également recommandé de rester sur les chemins et d’éviter les broussailles, les fougères et les hautes herbes, ainsi que d’utiliser des répulsifs cutanés.

Notre avis sur la question

Il est clair que la situation est préoccupante. Mais il ne faut pas céder à la panique. Il est important de rester informé, de prendre les précautions nécessaires et de consulter un médecin en cas de symptômes. Nous sommes tous dans le même bateau, et ensemble, nous pouvons faire face à ce défi.

Nous devons être vigilants, mais pas alarmistes. Après tout, nous sommes des jardiniers, pas des victimes. Alors, continuons à jardiner, mais faisons-le en toute sécurité.

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