Le rocamadour était pointé du doigt depuis le repas de Noël d’Airbus qui a viré au fiasco, le 14 décembre dernier à Montoir (Loire-Atlantique). Mais le petit fromage semble finalement mis hors de cause. Alors que 700 personnes avaient été prises de nausées et de diarrhées après le déjeuner festif entre collègues, l’Agence régionale de santé (ARS) a livré les conclusions de son enquête, sans pouvoir expliquer précisément ce qu’il s’est passé. Elle pointe un probable norovirus plutôt qu’une défaillance en cuisine.
« Au regard des signes cliniques présentés par les malades et des délais d’apparition des symptômes, l’hypothèse privilégiée est une Tiac (toxi-infection alimentaire collective) à norovirus, indique l’ARS. Il s’agit d’un virus responsable de gastro-entérites. La transmission est généralement de personne à personne, par les mains, mais des transmissions par des aliments sont également possibles. »
Aucune non-conformité dans les cuisines
Collègue très contagieux ? Nourriture contaminée ? Difficile, donc, de comprendre exactement dans la mesure où « les analyses réalisées sur les restes alimentaires sont revenues négatives ».
De son côté, Airbus ajoute que l’enquête réalisée dans les cuisines du restaurant d’entreprise n’a « mis en évidence une quelconque non-conformité ». « Si le norovirus est fortement suspecté, comme étant responsable de cette intoxication alimentaire collective, il ne peut être confirmé avec certitude », conclut l’ARS.
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