Le taux d'incidence reste le plus élevé de Nouvelle-Aquitaine et la situation du nord du département est étudiée avec attention.
L 'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a confirmé, à l'occasion d'un point presse ce jeudi 11 février au matin, la situation toujours préoccupante de la Dordogne face à l'épidémie de Covid-19. Même si le taux d'incidence est retombé à 238 cas positifs pour 100 000 habitants, contre 275 la semaine dernière (le seuil d'alerte maximale est fixé à 250 cas), le département affiche toujours le taux le plus fort de la Région.
Des variants du virus ont été détectés dans certains foyers, notamment dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Selon le professeur Patrick Dehail, président du comité scientifique de l'ARS, "il ne s'agit pas du variant britannique, mais plutôt d'autres".
Les habitants de plusieurs communes du nord de la Dordogne, dont Nontron (où l'Ehpad est fortement touché ), seront incités à se faire dépister dans les prochains jours. Un dépistage massif nécessaire pour affiner la circulation des variants dans la population générale et mieux les identifier.
"La Dordogne connaît un pic jamais atteint , avec une augmentation à la verticale. On ne voit pas pour l’instant de descente ou même de plateau", analysait le directeur de l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine Benoît Elleboode lors de sa visite à Montpon, le 2 février.
Au 10 février, 99 personnes sont décédées dans les hôpitaux de Dordogne des suites du coronavirus.
Concernant la vaccination contre le Covid-19 , en plus des centres de Périgueux, Bergerac, Sarlat, Ribérac et Nontron, un nouveau site a ouvert à Excideuil et deux autres sont envisagés à Lanouaille et Villefranche-du-Périgord. Au 11 février, 13967 personnes dans le département ont reçu au moins la première injection du vaccin.
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