
L’état de la vaccination en France
La pandémie de COVID-19 a touché très sévèrement le monde entier. On compte à ce jour plus de 6 millions de morts dans le monde, dont plus de 138 000 sur notre territoire. La France n’a pas été épargnée, et a subi de plein fouet la maladie venue de Chine.
Heureusement, le vaccin contre cette terrible maladie est arrivé en sauveur, ou presque. Le fabricant Pfizer a été parmi les premiers à produire un vaccin efficace, aux côtés de celui de Moderna. Tout à coup, le monde entier a pu souffler. Les campagnes de vaccination se sont enchaînées. Malgré de nombreuses réticences, celles-ci se sont bien déroulées. De nos jours, près de 78% de la population française a reçu sa vaccination complète.
Le gouvernement a d’ailleurs tout fait pour, notamment par le biais du pass vaccinal. Celui-ci a été fortement contesté. D’autant plus que le vaccin Pfizer ( ou encore Pfizer-BioNTech, ou Cominarty) comme celui de tous ses concurrents s’avère peu efficace contre les variants Delta et Omicron. Il empêche cependant le développement de formes graves de la maladie. Le nombre de décès liés à la COVID-19 a ainsi fortement chuté. Toutefois, malgré des résultats très positifs sur une échelle macroscopique, certains ont payé les frais de la vaccination.
Pfizer dans le viseur de l’Agence nationale de sécurité du médicament
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public français. Elle a pour mission principale d’évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments et produits de santé destinés à l’être humain. Depuis la pandémie de COVID-19, les vaccins de Pfizer et de ses concurrents sont scrutés de près.
En ce mois de mars 2022, l’agence a établi un rapport détaillé concernant la surveillance des événements indésirables faisant suite à une vaccination avec Pfizer-BioNTech. Ce dernier n’est pas des plus rassurants. On peut y noter l’apparition de différents symptômes mais également d’un syndrome qui semblent liés à la vaccination.
L’Agence nationale de sécurité du médicament a effectué de nouvelles analyses et statistiques des cas déclarés depuis le début de la vaccination suite à l’évaluation effectuée dans le rapport 18 publié le 24 septembre 2021. Au total, on compte pas moins de 43 cas de syndrome de Parsonage-Turner, dont 27 sur la nouvelle période étudiée.
Le syndrome de Parsonage-Turner est également connu sous le nom de névralgie amyotrophiante. Le symptôme principal est une inflammation du plexus brachial, c’est-à-dire d’un groupe de nerfs, qui se trouve entre l’épaule et la clavicule. Celui-ci peut provoquer à terme une perte musculaire. Cette affection semble toucher principalement les hommes autour de 40 ans.
Le syndrome de Parsonage-Turner entraîne de nombreuses douleurs, et des sensations de décharge électrique. Le bras fait mal, devient lourd. Cette maladie intervient en trois phases distinctes. En premier lieu, la phase inflammatoire entraîne de vives douleurs au niveau de l’épaule. Ensuite, les personnes atteintes constatent une baisse de force et de mobilité. Enfin, ils sont atteints d’une perte de masse musculaire.
L’étude détaillée des cas grave après une vaccination Pfizer
L’Agence nationale de sécurité du médicament a revu et analysé tous les cas avec un expert neurologue. 18 des cas présentés n’ont pas été concluants pour les rattacher directement au vaccin Pfizer. Toutefois, pour les 25 cas restants, un lien de causalité a pu être établi. 7 de ces cas de syndrome de Parsonage-Turner sont apparus après la première dose, 14 autres après injection de la deuxième dose, et les 4 derniers cas sont apparus après la dose de rappel.
Sur ces 25 cas liés à la vaccination Pfizer, 9 patients sont entièrement rétablis, ou en cours de rétablissement. Un autre est rétabli, mais présente des séquelles. Enfin, 14 patients sont toujours non rétablis, précise l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dans son point de situation daté du 19 mars 2022.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dénombre 8 cas de forme particulière du syndrome de Parsonage-Turner. On parle alors de forme focale, de forme atypique, ou de forme débutante. Il s’agit de termes cliniques. Ils ont également pu constater une rechute chez une personne avec antécédent de Parsonage-Turner, dont elle avait semble-t-il entièrement récupéré.
Plus étrange encore, un cas rapporté montre un cas de syndrome de Parsonage-Turner controlatéral du bras vacciné au Pfizer. C’est-à-dire que la personne a obtenu les symptômes sur le bras opposé. De nombreux cas particuliers viennent s’ajouter à la liste. Toutefois, il faut rester positif. Ces 49 cas de syndrome de Parsonage-Turner ne sont rien par rapport aux 109 210 000 injections ont été réalisées au 10 mars 2022.
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