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Maladie de Parkinson : une avancée prometteuse pourrait faciliter un diagnostic précoce - Sud Ouest

La maladie de Parkinson est, avec celle d’Alzheimer, l’une des principales pathologies à frapper le cerveau. Mais on ignore encore largement ce qui provoque ce mal insidieux au fil duquel le patient perd peu à peu ses capacités de mouvement. On connaît toutefois plusieurs facteurs associés à la maladie. Parmi ces derniers, on sait depuis plusieurs années que les patients présentent souvent des agrégats d’a-synucléine.

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La maladie de Parkinson est une affection chronique neurodégénérative, qui touche avant tout les fonctions motrices. Selon l’Inserm, 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Le diagnostic, justement, « repose essentiellement sur l’observation clinique du patient, à la recherche des trois symptômes caractéristiques », indique le dictionnaire médical Vidal.

Précision inégale

L’étude du Lancet Neurology, qui a comme intérêt d’être la première de ce type réalisée auprès de centaines de patients, confirme qu’en testant la présence élevée de cette protéine, on peut largement repérer la maladie. Les résultats sont toutefois d’une précision inégale. Chez les patients porteurs d’une mutation génétique - dite LRRK2 - associée à certaines formes de Parkinson, la présence d’agrégats est moins systématique.

En tout état de cause, on est encore loin de mettre en place un test « biologique » de la maladie de Parkinson, qui n’est actuellement diagnostiquée que par ses symptômes visibles. Il faudrait notamment déterminer si la technique marche aussi bien avec des tests sanguins, bien plus faciles à effectuer que ceux du liquide céphalo-rachidien.

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Les « bases » d’un diagnostic biologique

Mais cette étude « pose les bases d’un diagnostic biologique de la maladie de Parkinson », jugent, dans un commentaire également publié par le Lancet Neurology, des chercheuses n’ayant pas participé à ce travail, les neurologues Daniela Berg et Christine Klein. Pour elles, il est désormais avéré que le rôle de l’a-synucléine « change la donne en matière de diagnostic, de recherche et d’essais cliniques sur la maladie de Parkinson ».

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