Le covid-19 circule très activement actuellement VRAI
Même si les chiffres sont très partiels - les personnes atteintes du covid-19 ne se testant quasiment plus en laboratoire ou en pharmacie - le constat est implacable. Le SARS-CoV-II circule à un niveau élevé. En France, on recense 56 cas positifs pour 100 000 habitants par jour, en moyenne sur les sept derniers jours. Santé Publique France note cependant une « stabilisation des indicateurs ». Mais reste prudente : « la tendance à la hausse de la détection du SARS-CoV-2 se maintient dans les eaux usées » et « les passages aux urgences augmentaient légèrement, notamment chez les moins de cinq ans ».
On peut trouver des tests dans les supermarchés FAUX
La vente d’autotests dans les supermarchés était une dérogation temporaire. Qui a pris fin en février 2022. Depuis, pour trouver de quoi se faire tester, il existe deux solutions : en laboratoire (test PCR ou antigénique) ou en pharmacie (test antigénique ou autotest).
La durée d’incubation du variant actuel est plus courte VRAI
BA.2.86 est le nouveau variant majoritaire en France. « Il est porté principalement par son sous-lignage, JN.1 », précise Santé Publique France. Tous sont des dérivés d’Omicron. « Sa durée d’incubation, définie comme le délai entre la contamination par le virus et l’apparition des premiers symptômes, semble s’être un peu raccourcie, entre trois et six jours », répond Antoine Flahault, épidémiologiste. Avec les anciens variants, cette durée était de cinq à sept jours.
La contagiosité du variant commence après l’apparition des symptômes FAUX
Ce n’est pas une spécificité de BA.2.86/JN.1 : sa contagiosité commence avant l’apparition des symptômes. « 48 heures avant, précise Antoine Flahault. Et elle dure entre cinq et dix jours après l’apparition de ces symptômes. » Mais une singularité existe sur le pic de contagiosité de ce nouveau variant. « Avant, la charge virale dans le nez et la gorge était maximale au moment de l’apparition des symptômes. Ce pic est le moment où les tests antigéniques sont les plus sensibles. Aujourd’hui, on remarque qu’il faut attendre quatre jours après le début de ces symptômes pour que cette charge virale soit maximale. »
Attention, donc : avant et après les premiers symptômes, il y a environ six jours de zone grise. Un autotest négatif dans les premiers jours ne veut pas dire que vous n’avez pas le covid-19, malgré la présence de symptômes caractéristiques. Il veut dire, plutôt, que vous n’avez peut-être pas encore suffisamment de charge virale pour être détecté par antigénique. Mais vous serez déjà contaminant, même dans une faible mesure. Cette faculté à contaminer va s’accroître en même temps que la présence de charge virale, qui, arrivée à un certain seuil, fera passer l’autotest du « négatif » au « positif ».
Les symptômes de BA.2.86/JN.1 sont les mêmes que les autres variants VRAI
Ils n’apparaissent pas différents des autres variants : la fatigue est la plus citée, suivie de la toux, la fièvre, les maux de tête, le nez qui coule, les maux de gorge, la perte de l’odorat et du goût.
On peut attraper BA.2.86/JN.1 sans avoir de symptôme VRAI
Comme depuis le début de la pandémie, une part importante des personnes infectées sont asymptomatiques. Aucune donnée n’a été publiée, pour le moment, pour chiffrer l’importance de cette part.
La transmissibilité de BA.2.86/JN.1 est plus faible FAUX
Au contraire, en l’état actuel des connaissances, « les caractéristiques majeures d’Omicron et de ses sous-lignages par rapport aux variants antérieurs sont une transmissibilité élevée, un échappement immunitaire [la résistance du variant au vaccin, NDLR] et une moindre sévérité [liée en partie à une efficacité vaccinale conservée contre les formes sévères] », écrit Santé Publique France.
Contaminé, on peut retirer le masque au bout d’une semaine VRAI
Avec un sous-variant d’Omicron, « on peut recommander de porter le masque au moins cinq jours et au mieux sept à dix jours après le début des symptômes, pour espérer réduire substantiellement le risque de transmission avec son entourage », explique Antoine Flahault. Même si, dans « l’idéal », cette période devrait être portée à « 15 jours ».
Le vaccin de rappel est réservé à certaines personnes FAUX
En théorie, tout le monde peut faire une dose de rappel chez son médecin, son pharmacien ou son infirmier. Mais la dose de rappel est « très fortement recommandée » pour certaines catégories : personnes âgées de 65 ans et plus ; personnes atteintes de comorbidités ; femmes enceintes ; personnes immunodéprimées… Le délai à respecter depuis la dernière dose est de six mois, sauf pour les immunodéprimés (trois mois).
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