
- Grâce au confinement, les moustiques transmettent moins de maladies cette année que d'habitude.
- Les chercheurs ne savent pas si la tendance va se confirmer ou s'inverser cet été, avec la reprise des voyages.
Commençons par une précision : non, les moustiques ne transmettent pas le coronavirus. En revanche, ils peuvent être vecteurs de la dengue, du chikungunya ou du redoutable virus zika. L’Entente interdépartementale de démoustication (EID), basée à Montpellier pour le pourtour méditerranéen, veille donc à limiter leur prolifération. Elle a une bonne nouvelle à communiquer cette année : pour l’instant, le risque de contracter une de ces maladies est plus faible que d’habitude.
« On observe une assez forte diminution du nombre de contaminations, pointe Grégory L’Ambert, entomologiste médical à l’EID. Sur un mois, on a 8 à 12 fois moins de cas importés, c’est-à-dire de voyageurs qui reviennent porteurs de maladie, par rapport à l’année dernière. »
« Autant de moustiques-tigres que d’habitude »
Ce phénomène s’explique par le confinement et la forte limitation des voyages à l’étranger et dans les DOM-TOM. « Actuellement, il y a dans l’Océan Indien et dans les Caraïbes une forte circulation du virus de la dengue, rappelle Grégory L’Ambert. On ne sait pas si le risque va rester faible toute l’année. »
Si des cas sont constatés en France, les démoustiqueurs de l’EID s’empresseront de décontaminer la zone, pour éviter des « cas autochtones », c’est-à-dire des malades qui seraient contaminés par un moustique « français » ayant piqué un malade de retour de voyage.
Le retour des moustiques 🦟 pic.twitter.com/IecKGTN9RF
— .Diieks🌪 (@Diieks1) May 28, 2020
« Il y a malheureusement autant de moustiques-tigres que d’habitude, déplore Grégory L’Ambert. On a des températures élevées qui accélèrent leur développement, donc il faudra être très prudent dans les prochaines semaines. »
Détruire les gîtes larvaires
Pour limiter le risque de se faire piquer, il est conseillé de nettoyer tous les récipients qui contiennent de l’eau stagnante autour de chez vous : gouttières, pots de fleurs, cache-pots… « On espère qu’avec le confinement, les gens auront pratiqué les bons gestes et auront détruit les gîtes larvaires », soupire Grégory L’Ambert, sans trop y croire.
L’EID a déjà traité 800 hectares en région Provence Alpes Côtes d’Azur pour limiter la prolifération des moustiques ordinaires.
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