Entre 600 000 et un million de personnes souffrent de cette maladie de l'épiderme qui se caractérise par des tâches blanches qui s'étendent sur la peau, et sur le visage notamment. Grâce à cette autorisation de mise sur le marché, le médicament pourrait très rapidement être disponible en pharmacie.
Maladie de l’épiderme qui se traduit par des taches blanches dues à la dépigmentation qui s’étendent sur la peau, notamment sur le visage mais aussi sur n'importe quelle partie du corps, le vitiligo, à l'origine mal connue, toucherait entre 600 000 et un million de personnes en France.
La crème Opzelura
Qui pourraient prochainement s'avérer soulagées. En effet, pour la première fois, le jeudi 20 avril dernier, l’Agence européenne des médicaments a donné son feu vert à la commercialisation d’une crème contre le vitiligo : la crème Opzelura, un traitement développé par la société pharmaceutique américaine Incyte. Qui permettrait donc la "repigmentation" de la peau chez toutes les personnes concernées âgées de plus de 12 ans.
"En pharmacie dans les prochains mois"
"Cette crème devrait être en pharmacie dans les prochains mois" s'est félicité ce 23 avril dans les colonnes du Journal du dimanche Martine Carré, président de l'Association française du vitiligo. Avant de souligner que les modalités de remboursement de ce traitement n'avaient pas encore été arrêtées.
"C’est la fin du désert thérapeutique", se réjouissait de son côté, toujours dans les colonnes du JDD, le professeur Julien Seneschal, responsable de l’unité dermatologie inflammatoire et auto-immune au CHU de Bordeaux, qui a participé aux deux principales études internationales dédiées à ce traitement. Et qui ont donc conclu à son efficacité sur "31 % des patients".
Une première avancée
Un premier pas, pour le professeur Seneschal, une avancée qui, selon lui "ouvre la voie d’autres traitements innovants". Et qui offre l'opportunité d'un véritable changement dans les vies de ceux qui en souffrent. D'Édouard Philippe et sa barbe bicolore au mannequin canadien Winnie Harlow, en passant par des millions d'autres personnes, puisque l'Organisation mondiale de la santé estime que 0,5 à 1 % de la population mondiale serait affectée par ces plaques de dépigmentation évolutives.
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